Voici une histoire qui a toujours suscité beaucoup de débats, et qui s’est écrite dans un petit village du Sud de la France… Lorsqu’en 1887 l’abbé Saunière, depuis peu nommé à la cure de Rennes-le-Château, se lance dans la rénovation de l’église en ruines, il est loin d’imaginer ce qu’il va découvrir. L’histoire raconte qu’en déplaçant l’autel, des ouvriers auraient découvert des rouleaux de bois scellés à la cire, contenant des petits ossements et des parchemins, qu’ils auraient ensuite confiés à l’abbé. Celui-ci adopta alors un comportement étrange : aidé de sa fidèle servante Marie Dénarnaud, il multiplia les fouilles dans son église, et creusa des nuits entières dans le cimetière du village. Puis, à partir de 1891, alors qu’il menait jusque-là un train de vie très modeste, l’abbé fit des dépenses somptuaires pour l’église qu’il entretenait désormais à ses frais. Ce luxe ostentatoire lui valut évidemment des ennuis, et il fut finalement interdit de messe en 1915. À sa mort, il décida de tout léguer à sa servante, qui, à son tour, emporta le secret dans la tombe en 1953. Elle avait cependant pris soin avant de mourir de désigner un héritier, mais sans toutefois lui révéler l’emplacement du trésor.
Les spéculations les plus folles ont toujours eu cours à propos du trésor de Rennes-le-Château : pour certains il s’agirait simplement d’un butin amassé par l’abbé grâce au trafic d’indulgences ou au pillage de tombes, quand d’autres pensent au trésor des Wisigoths, au trésor des Cathares, ou encore au trésor de Blanche de Castille, qui y aurait caché le «trésor de la France» en 1250… Si cette histoire vous intéresse, n’hésitez pas à vous plonger dans l’analyse qu’en fait Robert Charroux dans son ouvrage de référence, Trésors du monde !