Beaucoup d’archéologues et de scientifiques en rêvaient depuis des siècles, or la mythique "Cité Blanche", ou "Cité du dieu singe", a peut-être été découverte au cœur de la forêt tropicale du Honduras, dans la région de la Mosquitia, au Nord-Est du pays… Une expédition a en effet récemment permis de mettre au jour les vestiges d’une pyramide ainsi qu’une cinquantaine de pièces archéologiques, dont des sculptures représentant des hommes et des jaguars. Selon les archéologues, les objets dateraient de 1000 à 1400 après JC. Le site, situé dans une zone de jungle très dense "où personne ne s’était rendu depuis plus de six cents ans" — selon Virgilio Paredes, directeur de l’Institut National d’anthropologie et d’histoire au Honduras —, engloberait deux cités jumelles, ruines d'une civilisation précolombienne bien distincte des Mayas, qui fut très peu étudiée et dont on ne connaît d'ailleurs même pas le véritable nom.
On ne peut encore cependant affirmer avec certitude qu’il s’agit de la mystérieuse Ciudad Bianca, recherchée depuis des siècles : selon les légendes locales, les populations indigènes trouvaient refuge dans cette cité blanche afin de fuir les invasions espagnoles, et personne n'en revenait jamais. Évoquée pour la première fois par le colon Hernán Cortés dans une lettre au roi d’Espagne, l’explorateur américain Theodore Morde la mentionnait dans ses écrits en 1940, affirmant l’avoir découverte après une expédition de cinq mois dans la jungle ; il fut cependant retrouvé mort peu de temps après, et sans avoir divulgué l’emplacement du site. Des ruines avaient finalement été localisées en 2012 grâce à un laser aéroporté, marquant le début de l’expédition qui vient d’aboutir à cette découverte. Les coordonnées de cette cité disparue restent aujourd’hui encore secrètes et protégées : la légende a donc encore de beaux jours devant elle pour continuer à susciter les passions…